Témoignage d’un participant au Projet C

Je m’appelle D. B. Aujourd’hui je veux parler du projet C. J’ai été diagnostiqué porteur de l’hépatite C lorsque je suis sorti de prison. À ce moment-là, je craignais pour ma vie et j’avais peur, car j’étais certain que j’allais mourir. J’ai quand même fait les démarches et je suis allé au CRDE (Centre de réadaptation en dépendance de l’Estrie) où j’ai été référé au projet C. C’est à ce moment-là que j’ai rencontré Amélie qui est la responsable du projet. Elle m’a encouragé à continuer mes démarches pour me faire guérir. J’ai été compris dans ma situation actuelle, car Amélie a été là pour moi pour surmonter mes peurs et l’angoisse que je vivais. Elle ne s’est pas attardée seulement à me parler de mon diagnostic et ça a aidé pour que je puisse me confier à elle et parler de mes sentiments, émotions et des choses que j’avais vécues et ce que je vivais à ce moment.

Maintenant cela fait presque ’un an  que je connais Amélie. Au moment de recevoir mon diagnostic, j’ai dû attendre au moins 6 mois avant de commencer mon traitement. Même si je ne commençais pas le traitement, le projet C m’a permis de persévérer. J’ai même pu poser des questions à Amélie suite aux rencontres médicales, car ce n’était pas toujours évident pour moi.  Puis j’ai enfin pu commencer le traitement, Amélie m’a soutenu, elle m’a accompagnée au CRDE et à d’autres rendez-vous médicaux. L’aide est nécessaire pour bien arriver à mes rendez-vous. Sans cela, j’aurais dû marcher plusieurs kilomètres pour faire mes suivis au CRDE. Je pourrais dire que le projet C m’a donné un coup de pouce pour finir mon traitement. J’étais toujours un peu inquiet, mais je savais que je n’étais pas seul et ça a fait la différence dans ma vie et dans tout le processus que j’ai dû surmonter.

Et puis, lorsqu’on est avec l’aide sociale, ce n’est pas évident de manger  comme il faut. Surtout au moment de commencer le traitement. Je voulais m’aider et trouver les moyens de mieux manger, car je savais que c’était fondamental pour ma guérison. Donc, les dépannages alimentaires qu’offre le projet C m’ont beaucoup aidé dans les moments où j’avais des difficultés à gérer mon budget. Et Amélie m’a donné quelques conseils au niveau de la nutrition. À ce moment, je savais que j’avais tous les outils pour aider mon corps à combattre le virus.

Parfois, on fait face à des situations difficiles dans notre vie et le fait d’affronter un problème de santé comme l’hépatite C peut être demandant. Avoir accès à des programmes comme le projet C peut faire une différence dans notre vie. Le fait d’avoir une personne de référence peut être d’une grande aide et très utile. Je crois que ce projet est important pour venir en aide aux gens qui peuvent vivre ma situation.